L’impératif du Vivant

Les êtres vivants nécessitent impérativement des conditions biologiques et écologiques naturelles pour que la vie puisse se dérouler harmonieusement et se perpétuer. Les plus importantes sont :

  • la qualité de l’eau, sa disponibilité
  • la qualité de l’air
  • la vitalité du sol et des océans, lieux primaires des synthèses biologiques végétales
  • une stabilité relative du climat
  • la qualité des aliments, leur disponibilité
  • la qualité des produits de santé et des médicaments, leur accessibilité
  • le respect de l’équilibre dynamique naturel des relations collaboratives entre les êtres vivants. Aucune espèce, y compris l’homme, ne peut vivre sans être intégrée à la biodiversité végétale et animale. L’homme n’est pas le maître de la nature. Il ne peut pas perturber impunément l’équilibre auto-régulé de son écosystème, ni prétendre assurer lui-même ces régulations naturelles.

Pour ces éléments vitaux impératifs, la présence et l’action en quantité excessive ou en doses minimes mais renouvelées de molécules chimiques de synthèse, de radiations électromagnétiques ou de radioactivité perturbent de manière très profonde, avec un risque d’irréversibilité, les processus biologiques et les équilibres écologiques.

  • en ce qui concerne l’homme, il est également souhaitable qu’il modère son appétit de puissance et d’argent, afin de vivre en harmonie avec ses semblables et son milieu, et de rendre possibles et satisfaisantes les conditions de vie des générations futures.

Les activités humaines intensives, ou disproportionnées avec les capacités des régulations écologiques et les ressources de la planète, compromettent également ces équilibres.

La vie ne peut être réglée et organisée par les responsables politiques et les lobbies industriels. Les pouvoirs publics doivent respecter les besoins impératifs primordiaux du vivant et de préservation des équilibres écologiques. Cette nécessité incontournable est actuellement occultée, pour permettre la compétitivité des industriels européens et pour se conformer aux impératifs de l’Organisation Mondiale du Commerce, pour qui tout a une valeur financière, même le vivant. Entre la bourse et la vie, l’OMC a choisi la bourse. [Voir la page Mobilisons-nous contre la confiscation du vivant].

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