ANALYSE BIOLOGIQUE ET ÉCOLOGIQUE DES PROCESSUS DE L’EFFONDREMENT
Philippe Labre, Docteur-vétérinaire – Conseils et solutions pour la santé naturelle en élevage - Formateur en agrobiologie – Méthodes soutenables – Transition écologique
Résumé : Comment saborder le monde vivant dont dépend notre existence et celle des générations futures ? En l’artificialisant sans limites et en y introduisant massivement des molécules de synthèse industrielles munies d’autorisations de mise sur le marché [AMM]. Le monde vivant n’est pas un marché, c’est un biosystème naturel complexe et fragile dont la production primaire, la régulation des équilibres et la protection sont assurées par les végétaux.
L’artificialisation, la surexploitation et la destruction de la nature vivante par l’espèce humaine remettent en question la vivabilité de la planète. ANTÓNIO GUTERRES, secrétaire général de l’ONU, à la COP 15 biodiversité (Montréal, déc. 22) : C’est à nous d’assumer la responsabilité des dommages que nous avons causés, et de prendre les mesures nécessaires pour les réparer. Je vous en conjure : faites ce qu’il faut. Agissez pour la nature. Agissez pour la biodiversité. Agissez pour l’humanité. Ensemble, adoptons et mettons en œuvre un cadre ambitieux – un pacte de paix avec la nature – et transmettons à nos enfants un monde meilleur : plus vert, plus bleu et plus durable.
Il est urgent d’intégrer des faits scientifiques évidents, extrêmement préoccupants pour la protection et l’avenir du vivant, actuellement non pris en compte par les pouvoirs politiques et industriels parce qu’ils remettent en question les fondements de nos sociétés technologiques fondées sur la croissance et l’artificialisation sans limites. A. Guterres est un des seuls responsables politiques en fonction à prendre la mesure du problème et à alerter ses contemporains sur ces enjeux vitaux.
L’ARTIFICIALISATION SANS LIMITES ET L’INTRODUCTION DE PRODUITS DE SYNTHÈSE DANS LA NATURE VIVANTE PERTURBENT CELLE-CI DE MANIÈRE CUMULATIVE, CE QUI VA ENTRAINER A COURT TERME SON EFFONDREMENT. Après seulement 60 ans d’utilisation massive de produits de synthèse, les perturbations biologiques et écologiques sont extrêmement rapides et inquiétantes. Les experts de la COP 15 Biodiversité annoncent la disparition prochaine d’un million d’espèces. Quels sont les processus biologiques de l’incommensurable génocide qui se prépare ? Où sont les responsabilités ? Il faut admettre avec réalisme que le génie humain et ses techniques industrielles ne nous sauveront pas de l’effondrement, puisqu’ils en sont les causes. Les solutions de survie sont ailleurs, elles sont naturelles et biologiques (Voir liens en fin d’article).
La sécurité biologique, sanitaire et écologique nécessite de comprendre et de respecter des processus biologiques impératifs, rappelés ci-dessous, indispensables au fonctionnement naturel et pérenne du monde vivant. Cela impose d’abandonner des dogmes administratifs obsolètes et de réévaluer la pertinence de réglementations qui ne prendraient pas en compte ces fondamentaux. La réglementation fondée sur les AMM[1] protège le marché tel qu’il s’est organisé, mais ne protège pas la sécurité sanitaire et le monde vivant. En raison du niveau actuel des perturbations biologiques, écologiques et climatiques, une transition radicale est l’urgence absolue, mais des réglementations s’opposent frontalement à cette transition vitale.
1- Le monde vivant terrestre n’est pas un ensemble hétéroclite d’êtres vivants au fonctionnement aléatoire que l’on peut artificialiser, exploiter, manipuler ou contraindre sans limites. C’est un système organisé ultra complexe et dynamique (le biosystème[2] naturel), qui s’auto-engendre et gère lui-même ses équilibres et son adaptation aux conditions physico-chimiques et écologiques de la planète.
L’homme devrait respecter et favoriser le fonctionnement naturel et les équilibres auto-régulés du biosystème planétaire, dont la complexité infinie lui échappe totalement. Il ne respecte plus ces impératifs, en artificialisant massivement les milieux et les pratiques au nom de la science cartésienne et d’objectifs de croissance illimités qui imposent de consommer toujours plus d’énergie et de ressources. « Respecter la nature », ce n’est pas seulement ne pas jeter ses ordures au bord des chemins, c’est aussi ne pas introduire un excès de molécules non biologiques dans le biosystème. Les décideurs n’intègrent pas ces perturbations gravissimes.
2- Le monde vivant fonctionne par la collaboration (la symbiose) d’un nombre presque infini d’espèces végétales, animales et de microorganismes aux compétences complémentaires, qui vivent de manière interdépendante au sein d’un écosystème commun[3]. Cette collaboration est le moteur du vivant.
Une grande biodiversité est nécessaire au fonctionnement durable, à la productivité biologique et à la résilience des écosystèmes et des agrosystèmes. L’utilisation massive de molécules de synthèse industrielles dûment autorisées ou homologuées (engrais, produits phytosanitaires, produits et résidus chimiques divers, dont médicaments) provoquent des pollutions rémanentes et des perturbations biologiques profondes des écosystèmes, des agrosystèmes, des milieux vivants (rivières, océans, sols), du milieu intérieur et de la physiologie des animaux et des humains. De plus, les produits de synthèse perturbent le recyclage des molécules biologiques en fin de vie et associent leurs effets nuisibles en cocktails, même à petites doses.
3- La chimie et l’énergie du vivant sont produites exclusivement par les végétaux. Les molécules biologiques primaires sont issues du règne végétal, seul capable de synthétiser un très grand nombre de molécules carbonées avec des matières inertes (H2O, CO2, azote, minéraux) et de l’énergie solaire. Ces molécules carbonées sont complexes et fragiles, dégradables et recyclables. Ce sont aussi les végétaux qui produisent les aliments, l’énergie métabolique, l’oxygène indispensables aux animaux, ainsi que les écosystèmes protecteurs pour l’ensemble des espèces, et qui assurent les régulations biologiques planétaires fondamentales, comme les cycles du carbone et de l’azote.
Considérer les végétaux comme des éléments essentiellement dangereux alors qu’ils sont les acteurs biologiques primaires et primordiaux, producteurs, régulateurs et protecteurs du vivant et du règne animal est une manipulation scientifiquement aberrante et éthiquement inadmissible. Elle élimine les plantes du marché, et favorise les produits industriels de biocompatibilité[4] médiocre et d’écocompatibilité[5] très problématique. C’est la cause majeure des perturbations écosystémiques et physiologiques qui remettent en question l’avenir des générations futures, à laquelle s’ajoute le réchauffement climatique, autre conséquence de l’hyperactivité industrielle, de l’artificialisation intensive, du commerce mondial, grands consommateurs d’énergie.
4- Les végétaux produisent un grand nombre de métabolites secondaires fonctionnels (ex : polyphénols, flavonoïdes, anthocyanes, terpénoïdes, etc.) qui contribuent à leur adaptation aux variations et aux déséquilibres du milieu, à leur capacité à coloniser les milieux hostiles, à leur réactivité et à leur protection en cas de perturbation ou d’agression. Ces métabolites sont également des médiateurs d’informations intra espèce ou inter espèces pour le fonctionnement des écosystèmes : actions et communications nécessaires aux symbioses, par exemple couleurs, odeurs, attraction biologique, pollinisation.
Nombre de ces métabolites fonctionnels végétaux et les plantes qui les produisent sont également des médiateurs biologiques actifs sur les animaux, plus particulièrement sur le niveau d’efficacité de leurs fonctions physiologiques, sur l’adaptabilité aux variations, sur la réactivité et la protection lors d’agression pathogène. Ils sont favorables à la santé, à la vitalité, à la résilience des animaux, avec une excellente innocuité. La connaissance des végétaux favorables aux animaux est issue de leur évolution commune, de la dépendance absolue des animaux aux végétaux pour leurs fonctions biologiques vitales (alimentation, oxygène, protection, sécurité), de leur utilisation médicinale traditionnelle, d’observations ethnobotaniques de leurs usages durant des siècles. Ces connaissances sont de plus confirmées par les sciences du végétal (phytochimie, phytotoxicologie, phytothérapie, etc.). Une proportion modérée de ces métabolites végétaux est perturbatrice ou toxique pour les animaux, ils ne doivent pas être utilisés, ou alors sous contrôle pharmaceutique.
Les capacités d’adaptation, de réactivité et de protection des fonctions physiologiques des animaux lors des sollicitations intenses, des variations, des stress, des perturbations, des traumatismes, des agressions par des pathogènes sont puissamment activées par les plantes fonctionnelles. Cette loi biologique fondamentale, connue depuis la nuit des temps, fait actuellement l’objet d’un déni, d’une omerta, d’une censure sur le marché officiel autorisé de la santé, parce quelle remet en question le monopole de lobbies industriels.
L’utilisation raisonnée et conforme aux bonnes pratiques des plantes favorables ne devrait pas nécessiter d’achat d’AMM. Les plantes sont des communs biologiques nécessaires à la vie, à l’alimentation, à la santé, ayant de nombreuses autres fonctions et d’utilisation libre immémoriale. Une évaluation du type AMM est indispensable pour des produits de synthèse sans passé, dont le caractère non biologique entraine des effets préoccupants et écocides. Ces AMM sont régulièrement prises en défaut et n’assurent pas un niveau de sécurité sanitaire ou écologique exemplaire des produits industriels. L’AMM n’est pas idéale et universelle, mais surtout, elle élimine radicalement les plantes du marché.
Les végétaux fonctionnels favorables à la santé animale et humaine ont un grand nombre d’effets positifs sur l’adaptabilité, la réactivité et la protection en période de forte sollicitation physiologique, de variation ou d’agression, en raison de leur origine biologique et de leurs actions biostimulantes, adaptogènes et protectrices. En comparaison, les produits monomoléculaires de synthèse pourvus d’AMM ont, en dehors de leur effet thérapeutique revendiqué, de nombreux effets iatrogènes ou toxiques, une absence d’effet physiologique favorable, une rémanence prolongée et des résidus dans les milieux vivants, des effets écosystémiques problématiques. Ils sont pourtant les seuls, en pratique, à obtenir des AMM… Paradoxe difficilement justifiable sur le plan (bio)logique et éthique.
Je me suis questionné dès le début de ma carrière de vétérinaire en élevage, il y a bientôt 50 ans, avant même que l’effondrement de la biodiversité ne soit évident, sur un fait paradoxal : les modèles dominants de la santé et de l’agriculture sont formatés pour développer des méthodes industrielles artificialisées et utiliser des produits de synthèse étrangers au vivant, alors qu’il s’agit de répondre à des fonctions et des besoins biologiques. Parallèlement, la réglementation a été orientée de manière de plus en plus répressive pour imposer ce système industriel, alors que son caractère non soutenable devenait de plus en plus évident. Où est la logique scientifique de ces paradoxes, et de qui ces directives servent-t ’elles les intérêts ?
Les êtres vivants ont pourtant une physiologie dynamique, une capacité d’adaptation qui permet dans la majorité des perturbations d’activer des processus naturels de réactivité et de protection. Cette réactivité est évidente même chez les bactéries, qui s’adaptent aux antibiotiques ! Pourquoi la médecine n’utilise-t’elle pas ces capacités naturelles pour les animaux et l’homme, alors que nous avons des alliées puissantes, les plantes fonctionnelles, qui amplifient de manière intense et rapide nos compétences physiologiques, notre adaptabilité, et qui assurent efficacement notre protection lors des agressions ?
D’autre part, les propriétés thérapeutiques et protectrices des végétaux sont systématiquement mises en doute par les experts officiels, qui semblent ignorer les acquis de l’expérience et de l’observation. Les puissantes capacités fonctionnelles ou thérapeutiques des plantes sont ignorées ou entravées par les cadres et règlements. Les industriels ont la main absolue sur la santé, toutes les possibilités naturelles sont niées, hors cadres, sanctionnables et censurées, alors que le monde vivant est empoisonné par les pesticides et les molécules de synthèse. Vous appelez cela de la sécurité sanitaire et environnementale ?
La pérennité et la sécurité du vivant ne sont plus assurées quand on s’éloigne du fonctionnement naturel et qu’on artificialise physiquement ou chimiquement, de manière massive, le biosystème terrestre, sans tenir compte des limites de ses ressources et de ses capacités de régulation et de recyclage. Dans un contexte d’effondrement du vivant, une transition radicale vers des méthodes naturelles est la seule évolution crédible et soutenable. Les administrations de la sécurité sanitaire et environnementale ignorent ces enjeux vitaux et maintiennent une attitude anachronique opposée à la transition.
La prise en compte des problèmes écologiques est verrouillée par les cadres administratifs et les réglementations. La responsabilité des décideurs est majeure mais, exerçant le pouvoir de manière autoritaire, sans concertation, sans répondre aux évidences, à la demande sociétale ni aux alertes des scientifiques, ils imposent, menacent, verrouillent et sanctionnent sans se remettre en question. A une époque où les enjeux écologiques deviennent vitaux, l’exercice de l’autorité administrative et de la sécurité n’est recevable que si elle est associée à une argumentation scientifiquement solide et incontestable, en particulier dans le domaine de la biologie, de la santé et de la protection écologique. Les argumentations dogmatiques, technocratiques ne sont valides que si elles respectent les fondamentaux biologiques rappelés plus haut. On en est très loin. L’autorité des décideurs et des agences de sécurité, qui agissent à contre-emploi, perd gravement en légitimité. Si rien n’évolue, leur crédibilité sera de plus en plus contestée. De nombreux scientifiques, biologistes et associations contestent cette impéritie et cette irresponsabilité.
La sécurité biologique, sanitaire et écologique n’est pas garantie par le montage de dossiers et l’achat d’AMM par les industriels producteurs eux-mêmes. Elle est la conséquence de l’utilisation de produits biocompatibles et écocompatibles. Ce sont les plantes favorables à la santé qui ont le meilleur rapport efficacité/ risques sous cet angle, alors que les produits industriels sont responsables de tant de perturbations écosystémiques, de pollutions inquiétantes et ingérables, de résidus et de cocktails de résidus, de perturbations physiologiques, de maladies iatrogènes, dégénératives ou toxiques. Les produits de synthèse devraient être utilisés de manière secondaire, en recours, quand aucune méthode ou solution naturelle n’existe, ce qui est rare[6]. Une gestion purement administrative de ces questions n’est plus acceptable, alors qu’un million d’espèces sont menacées de disparition et que les problèmes biologiques, écologiques et de santé publique liés à ces pollutions deviennent cruciaux.
Cela rend indispensable l’ouverture de cadres facilitateurs de solutions naturelles, qui ne font que reconnaitre des propriétés biologiques favorables connues et reconnues des métabolites des plantes (voir précédente communication). Éliminer ou sanctionner un produit biologique favorable à la santé est une entrave à la transition écologique et une attitude anachronique en 2022. C’est aussi une aberration sur le plan de la sécurité sanitaire et écologique, et une perte de chance et de bien-être pour les animaux.
Dans une situation à risque élevé et urgent à un niveau que l’humanité n’a jamais connu (l’effondrement accéléré de la biodiversité, moteur fonctionnel du monde vivant), ce sont les actions et les engagements qui sont essentiels, pas les spéculations et les injonctions administratives anachroniques. Il est temps de se réveiller, avant que le vivant ne s’effondre dans un chaos irrécupérable, dont les industriels et les experts officiels de la sécurité ont été, jusqu’à maintenant, les instigateurs. La lourdeur des structures européennes et le pouvoir manipulateur des lobbies ne facilitent pas les remises en question et les transitions rapides…
Il est temps de reconnaitre la nécessité et l’intérêt d’une démarche radicalement naturelle pour enrayer, si c’est encore possible, la sixième extinction annoncée de toute part. Actuellement, en agriculture et en élevage, malgré le développement de l’agriculture biologique, les pratiques favorables à la transition écologique sont entravées. L’automédication phyto par l’éleveur n’est plus autorisée, alors que c’était une pratique majeure historiquement. Les PME de la santé par les plantes, qu’il s’agisse de santé végétale ou animale, sont autorisées à commercialiser des « biostimulants », des »aliments complémentaires », des « additifs sensoriels », mais rien de sérieux et d’explicite qui concurrencerait ouvertement le monopole des multinationales phytosanitaires ou pharmaceutiques[6]. Celles-ci dominent largement le marché et la médecine en produisant des molécules de synthèse munies d’AMM ou en accaparant par brevet des molécules végétales d’intérêt issues des connaissances traditionnelles et ethnobotaniques. Les professionnels de la plante sont entravés par des cadres et des règlements kafkaïens, soumis à la censure sur les propriétés thérapeutiques des plantes, limités par des listes restrictives qui manquent de pertinence, et lourdement menacés par la législation à ne pas concurrencer le monopole des industriels sur leur terrain. La transition n’a aucune place dans la législation. Les molécules industrielles sont partout prioritaires et protégées, malgré les double-discours politiques pro écologiques.
Les décideurs politiques et industriels, ainsi que les agences à qui a été délégué la certification sécurité des produits de synthèse sont les premiers responsables de l’effondrement de la biodiversité. Associé au réchauffement climatique, il ne faut pas chercher ailleurs les causes de la menace d’une sixième extinction. Le terme « extinction » évoque un cataclysme naturel, mais ici elle est d’origine anthropique et industrielle. Génocide global serait donc plus exact, puisqu’il y a des responsables. Atteints de cécité, ils refusent de changer de paradigme et de pratiquer les changements de cap indispensables à la survie.
L’homme n’est pas le maitre absolu de la planète, il a outrepassé ses compétences et ses droits sur la nature. Il a oublié qu’il est le dernier maillon de la chaine du vivant, et qu’il sera toujours totalement dépendant pour exister des maillons – des espèces – qui l’ont précédé, en particulier des végétaux, producteurs primaires, régulateurs et protecteurs de la vie.
Articles complémentaires :
Quels leviers naturels pour la transition écologique ?
Pourquoi la transition écologique ne progresse-t-elle pas ?
[1] AMM : Autorisation de Mise sur le Marché, indispensable pour les produits phytosanitaires en agriculture et les médicaments.
[2] Le biosystème est le système naturel global, constitué par l’ensemble des organismes vivants (la biosphère) qui produit et régule la vie sur la planète, grâce aux interactions collaboratives et dynamiques des espèces végétales, animales et des microorganismes.
[3] Un écosystème est le système local constitué par l’ensemble des espèces qui occupent un milieu, en interaction dynamique avec les caractéristiques physicochimiques de ce milieu (climat, composition chimique, stabilité, vivabilité)
[4] Biocompatible : qui ne perturbe pas la physiologie des animaux, des humains, et plus globalement des systèmes vivants.
[5] Ecocompatible : qui ne perturbe pas le fonctionnement et les équilibres autorégulés des écosystèmes.
[6] En élevage, les méthodes utilisant les plantes fonctionnelles évitent 75 % des traitements conventionnels et des antibiotiques. Elles permettent aussi d’apporter des solutions dynamiques qui diminuent la vulnérabilité, par leurs actions biostimulantes, adaptogènes et protectrices inaccessibles aux médicaments allopathiques.